Surface privative d’un bien immobilier à l’achat : un élément-clé à considérer

La surface privative d’un bien immobilier est un critère essentiel lors de l’achat d’un logement. Il s’agit de la superficie réelle du bien, qui peut parfois varier considérablement par rapport à la surface annoncée. Cet article vous aidera à mieux comprendre ce qu’est la surface privative, son importance, et comment la mesurer correctement pour éviter les mauvaises surprises lors de l’achat de votre futur logement.

Qu’est-ce que la surface privative ?

La surface privative est définie comme étant l’espace réellement utilisable par le propriétaire ou l’occupant d’un logement. Contrairement à la surface habitable, elle inclut également les parties annexes (balcons, terrasses, caves) ainsi que les murs et cloisons. La surface privative est donc généralement supérieure à la surface habitable.

Selon la loi Carrez, qui régit les transactions immobilières en France, la surface privative doit être mentionnée dans le contrat de vente pour les biens en copropriété. Cette loi permet notamment d’éviter les litiges entre vendeurs et acheteurs concernant la superficie réelle du bien vendu.

Pourquoi est-il important de connaître la surface privative ?

Connaître avec précision la surface privative d’un bien immobilier présente plusieurs avantages :

  • Elle permet de comparer les offres entre elles et d’identifier les biens qui répondent le mieux à vos besoins en termes d’espace.
  • Elle est utilisée pour calculer le prix au mètre carré, indicateur clé pour déterminer si un bien est vendu à un prix juste ou non.
  • Elle peut influencer la valeur locative du bien, notamment dans le cadre d’un investissement locatif.
  • Enfin, elle peut avoir un impact sur certains aspects juridiques et fiscaux tels que les taxes d’habitation et foncières.

Comment mesurer la surface privative ?

Pour mesurer la surface privative, il est nécessaire de respecter certaines règles dictées par la loi Carrez. Voici les principales étapes :

  1. Mesurer la longueur et la largeur de chaque pièce du logement, en tenant compte des murs et cloisons.
  2. Additionner les surfaces ainsi obtenues pour obtenir une surface totale brute.
  3. Soustraire les surfaces occupées par les éléments non pris en compte dans le calcul, tels que les escaliers, les gaines techniques ou encore les fenêtres et portes-fenêtres. Notez que seules les parties dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 mètre doivent être prises en compte.

Il est recommandé de faire appel à un professionnel tel qu’un diagnostiqueur immobilier ou un géomètre-expert pour effectuer cette mesure. En effet, une erreur dans le calcul de la surface privative peut entraîner des conséquences financières et juridiques importantes pour l’acheteur comme pour le vendeur.

Les erreurs à éviter lors de la mesure de la surface privative

Plusieurs erreurs sont fréquemment commises lors de la mesure de la surface privative, notamment :

  • Confondre surface habitable et surface privative : comme mentionné précédemment, la surface habitable ne prend en compte que les espaces utilisables pour l’habitation, tandis que la surface privative inclut également les parties annexes.
  • Omettre certaines parties du logement : il est important de mesurer toutes les pièces du bien, y compris les combles, les caves et les greniers, pour autant qu’ils soient aménageables et d’une hauteur sous plafond suffisante (supérieure à 1,80 mètre).
  • Ne pas tenir compte des éléments non pris en compte dans le calcul : il est essentiel de soustraire les surfaces occupées par les escaliers, les gaines techniques ou encore les fenêtres et portes-fenêtres afin d’obtenir une mesure précise de la surface privative.

En conclusion : un critère essentiel pour un achat immobilier réussi

La surface privative d’un bien immobilier est un élément-clé à considérer lors de l’achat d’un logement. Elle permet notamment de comparer les offres entre elles, de déterminer si le prix au mètre carré est juste et d’influencer la valeur locative du bien. Il est donc essentiel de la mesurer avec précision et de faire appel à un professionnel compétent pour éviter les erreurs et les litiges éventuels. En maîtrisant cet aspect, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet immobilier.