En France, cette année, suite à l’apparition du coronavirus, des projets de construction des dizaines de milliers de maisons et d’immeubles risquent ne pas se réaliser. Un recensement d’un violent coup d’arrêt des permis de construire de logement a eu de mars à fin mai. C’était aussi le cas pour les mises en chantier. Face au besoin grandissant en matière de logements, l’urgence sanitaire ainsi que le confinement laissent bien craindre une crise qui va perdurer.
Une chute de 44% dans l’immobilier
Le gouvernement a dévoilé des chiffres qui concernent l’immobilier le 2 juillet dernier. En France, la construction de 53 900 logements a débuté durant la propagation de ce virus. Par rapport à l’an dernier, une chute aux environs de 44 %. Ce chiffre reste sans surprise car pendant des semaines, le temps de mettre en place des mesures sanitaires, de multiples chantiers ont été obligés de s’arrêter. Tous types de logements confondus ont été généralement touchés par ce recul : immeuble, maison, programme de lotissement et autres.
Pendant le confinement, les mairies ont largement aussi cessé d’examiner les projets immobiliers. Selon le gouvernement, une chute de de 40 % à 65 700 unités a été recensée. Comme avec les mises en chantiers, les permis ont également connu un coup de frein pour tous les types de logements. Tout a commencé le 17 mars dernier, car cette date a marqué la grande rupture. Le ministère affirme même que les autorisations étaient en plein dynamisme avant cette date.
Et depuis le déconfinement progressif ?
De la deuxième quinzaine de mars jusqu’au mois d’avril, le ministère a rajouté que les autorisations délivrées ont fortement été limitées. C’est bien la mesure de confinement qui a causé ces fortes contraintes. Suite au déconfinement progressif pourtant, le nombre de permis délivrés est reparti légèrement à la hausse.
Qu’est ce qui inquiète dans l’immobilier ?
Si des inquiétudes se posent dans ce secteur, c’est que la crise touche aussi bien l’offre et la demande. Depuis près d’un an, côté offre, le logement neuf connaît un enchaînement de situations néfastes à l’octroi de permis de construire. Avec ce virus et la crise qu’il a engendré, il n’y a pas que l’examen des permis de construire qui a été bloqué, la période électorale a également été retardée de plusieurs mois avec le second tour qui ne s’est tenu qu’en fin juin.
Pour les demandes, le fait que les autorités financières retiennent des restrictions sur les crédits immobiliers fait regretter les promoteurs ainsi que les constructeurs car ils espéraient bien que la crise du coronavirus allait infléchir l’attitude des autorités à la sortie de la crise. Une bonne reprise du marché a aussi été attendue dans le domaine de l’immobilier mais le marché a plutôt connu une reprise rapide selon les acteurs. De leur côté, les autorités financières avancent en revanche qu’il s’agit plutôt d’une pénurie d’offre.
